La majorité d’Eric Piolle prévoit de voter lors du conseil municipal du 30 janvier prochain une augmentation de plus de 25% de la taxe foncière à Grenoble, décision qui sera ensuite entérinée par le vote du budget 2023 de la ville en mars.
Le motif ou plutôt les motifs. Hausse du coût de l’énergie, une baisse de la dotation de l’Etat, mais surtout des dépenses qui n’en finissent plus de croître sous la mandature du maire. La ville cumule à plus de 320 millions d’euros de dette. Situation à laquelle il faudra d’ores et déjà ajouter pour 2023 a annoncé Vincent Fristot, adjoint aux finances, presque 20 millions de hausse aussi bien salariale, que d’aides sociales et de taux d’emprunt.
Selon les adjoints du maire EELV tout cela est dû à “la conjoncture”, mais aussi à une politique justifiant cette augmentation jugée comme « nécessaire pour faire face à l’insuffisance de l’État, répondre à l’ambition d’accélérer les investissements de transition et d’amplifier les mesures sociales ».
L’année 2023 s’annonce donc d’emblée bien sombre pour les Grenobloises et les Grenoblois.