Dans les premières heures de dimanche matin, une scène choquante a secoué la commune d’Echirolles, située dans la métropole de Grenoble. Un homme âgé de 38 ans a été trouvé gisant sur le sol de l’allée de Saintonge, sérieusement blessé par balle. Les services d’urgence ont été alertés et ont rapidement répondu à l’appel, prenant en charge la victime qui présentait des blessures aux membres inférieurs.
D’après les informations fournies par le procureur de la République de Grenoble, plusieurs individus ont ouvert le feu sur la victime, lui infligeant une blessure par balle au genou de calibre 9mm avant de le rouer de coups au visage alors qu’il était déjà à terre. L’homme a été immédiatement transféré en urgence absolue au Centre hospitalier universitaire Grenoble-Alpes où il a été pris en charge par le Service mobile d’urgence et de réanimation (Smur). Heureusement, son pronostic vital n’a pas été engagé selon les autorités judiciaires.
À ce stade, les circonstances précises de cette agression demeurent floues et suscitent de nombreuses questions. S’agit-il d’un acte isolé ou s’inscrit-il dans un contexte plus large de violence récurrente dans la région ? Le parquet de Grenoble a confié l’enquête au Service local de police judiciaire (SLPJ) dans le but de faire toute la lumière sur cet événement tragique.
La victime, déjà connue des autorités pour des antécédents judiciaires liés à des affaires de violence et d’infractions routières, soulève également des interrogations quant à son passé et son éventuel lien avec cette agression.
Cet incident survient à peine quelques heures après un autre événement dramatique dans la métropole grenobloise. En effet, la nuit précédente, un jeune homme de 25 ans a été retrouvé mortellement touché par balles à Saint-Martin-d’Hères, une commune voisine. Malgré la proximité temporelle de ces deux événements, aucune corrélation n’a encore été établie par les autorités.
La piste d’un différend de voisinage émerge également dans cette affaire, le parquet de Grenoble envisageant cette possibilité. Cette hypothèse s’appuie notamment sur la présence d’un véhicule suspect, retrouvé incendié quelques kilomètres plus loin des lieux de l’agression.